« King David was a sorrowfull man » (Walter de la Mare) : à l'instar du roi David, je suis, sans être roi, « un homme plein de chagrin ». Il faudrait en chercher les raisons dans mon enfance. Mais je n'ai plus le temps : le deuxième versant de ma vie, je le sens bien, sera plus âpre que le premier. Le temps manque toujours, à la fin.LdN/Di/21/11/...

michelconrad' Blog
Très loin d'être un divertissement, la Musique est un aliment de l'âme : ce que nous attendons d'elle n'est rien moins qu'infini.LdN/Sa/20/11/10/8H30
Derrière « La Malgrange »,le soleil allumel'incendie du soir,--mon coeur se consumed'un amour étrangeet d'un désespoir. Jarville-La Malgrange/Ven/19/11/10/16H30
Alors qu'il fait nuit encore, les oiseaux sont déjà à l'oeuvre. Ils savent que le jour va venir. Ils chantent, ils se parlent. Ils font oeuvre d'éternité.H./Jeu/18/11/10/7H
Dans le regard des autres, mon âge résonne comme un verdict. Juste retour des choses : quand j'avais vingt ans, les hommes et les femmes qui avaient l'âge que j'ai aujourd'hui m'inspiraient le singulier effroi qu'inspire la vieillesse. --A présent, moi seul je sais que, chaque matin, pourtant, je tends « des cordes de clocher à cl...
Sous le soleil levant, dernière fleur du jardin, la fleur de la bourrache diffuse sa lumière bleue, comme si elle avait l'éternité devant elle : métaphore de notre vie même, où nous tissons, à toute force, des mots, pour en faire de la Beauté, dans la transparence du matin, quand, dans un répit ultime, le vent, venu du Sud, nous caresse de sa douceur....
Dans la ville, des plaques rappellent les noms et les dates de naissance et de mort des luthiers qui, ici et là, y vécurent. Au milieu de ces fantômes d'autrefois, les luthiers et archetiers d'aujourd'hui ont ouvert leurs boutiques, posé leurs enseignes, allumé leurs lumières.--Sous la pluie fine de Novembre, l'invisible se superpose au vi...
Un rayon de soleil, --rien que cela : la vie. Les arbres perdent leurs feuilles : place au règne des sapins, et du pin. Bientôt, la rivière sera en crue : la violence du courant et l'eau boueuse m'impressionnent toujours. Les éléments de la nature, dans leur force, nous ramènent à notre dimension.La rivière rythme, ici, la vie : l'eau gronde,...
C'est en Allemagne, dans les années cinquante. J'ai cinq ans. Je suis blotti derrière le comptoir d'un « Foyer d'accueil pour soldats », dont mes parents sont les gérants. La salle est comble. Dehors, c'est le carnaval. Soudain, venant de la rue, surgissent des enfants, aux visages couverts de masques de sorcières. Je hurle, à me coup...
On passe à côté d'un grand amour sans y prendre garde. Quand on se retourne, il est trop tard.H./Ven/22/10/10/8H45
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