Posté par michelconrad,
26 novembre 2017
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Nos morts reviennent se glisser dans le silence de la nuit. Ils ne nous parlent pas, n’interagissent pas avec nous : comme dans un livre d’images, ils se déplacent en silence. Nous savons que nous avons à les rejoindre dans l’au-delà du miroir.
Posté par michelconrad,
25 novembre 2017
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Dès que l’aura de l’amour dont nous avions cru être le destinataire s’effondre, se volatilise, nous redevenons misérables et démunis, nous tombons de l’invisible piédestal où nous avions cru nous être hissés : l’alchimie s’inverse, l’or redevient un métal que plus...
Posté par michelconrad,
25 novembre 2017
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Certains moments ne peuvent mourir. Ils sont comme les battements d’un cœur que rien ne saurait arrêter. S’ils sont enclos dans le poème, celui qui l’a écrit pourra les revivre, chaque fois qu’il se relira. Par la grâce de quelques syllabes, il entendra, dans le silence, son émotion donner l’envo...
Posté par michelconrad,
24 novembre 2017
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« Être ou ne pas être » : c’est à chacun de trouver, de mettre en pratique sa définition, dans ce contexte, du verbe « être », selon l’empan de ses ailes et la flamme de son désir.
Posté par michelconrad,
24 novembre 2017
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Comme je parlais de ma mère à un ouvrier qui avait fait des travaux de plomberie dans sa maison, il me dit : « votre mère, c’était quelqu’un ! ». Je mesurai, soudain, la force, la puissance de cette expression populaire, l’infini respect qu’elle sous-entendait : « c’...