Les feuilles du bignonia jaunissent, puis se couvrent de taches brunes, avant de choir : on voit que l'automne est un chemin vers la mort, mais une mort que suivra l'éclatante résurrection du printemps.LdN/Di/26/9/10/12H55

michelconrad' Blog
Il y a de petites villes où le Temps s'arrête : elles n'ont pas de place Saint-Marc, ni de cathédrale Saint-Pierre, tout au plus quelques maisons anciennes, un ancien marché couvert, avec une forêt de vieilles poutres. Le Temps s'est arrêté là, au milieu d'elles : il a laissé ses lambeaux à quelques volets qui ne s'ouvrent jamais plus,...
Au-dessus de la colline, le ciel faisait ses arpèges et, dans les déchirures de nuages, s'écrivaient des signes que les poètes, seuls, s'efforcent de comprendre.Sion/Ven/24/9/10/19H30
Ce qui étreint le coeur, dans cette « Mise au Tombeau » du XV° siècle, à la Basilique Saint-Maurice d'Epinal, c'est , d'abord, l'étroitesse de la chapelle qui la contient, comme si la chapelle était le Monde et qu'il n'y avait plus de place, dans le Monde, que pour cette réalité terrible : le temps de la « Mise au Tombeau ». Puis,...
Dans ma maison ombreuse, la douceur de l'air, au dehors, m'était passée inaperçue. --Ainsi, sommes-nous , souvent, dans des ténèbres de l'âme, qu'un geste, une parole suffiraient à dissiper.M./Mar/21/9/10/16H20
« Rue sombre », disait la pancarte, à l'intersection de la ruelle ombreuse et de la rue principale. --Combien de fois nos vies n'empruntent-elles pas une « rue sombre », où nous implorons de très improbables soleils ?H./Lun/20/9/10/21H
C'est le milieu de la nuit. J'ai douze ans. Je me lève et je quitte, à l'insu de tous, le domicile familial. Dans ma valise, j'ai glissé des manuels scolaires : le savoir me semble important, dans ma nouvelle vie ! Je ne sais plus, aujourd'hui, quel livre m'a fait rêver de voyages: est-ce L'île au trésor , de Stevenson ?J...
J'ai vingt ans, je traîne une valise de carton, le jour de Noël, sur les trottoirs d'une ville d'Allemagne, je vais de vitrine en vitrine. Le soir tombe, les couples et les familles vont se retrouver, pour la chaleur d'une soirée de Noël, dans la magie d'une nuit peuplée de rêves. Personne ne m'attend.Je regarde, à travers une vitr...
René Crevel évoque une femme par ces seuls mots : « la Dame au cou nu ». Je pourrais dire qu'à dix-sept ans , j'ai rencontré une femme que je ne pourrais désigner, moi aussi, que par ces mots : « la Dame au décolleté profond ».C'était, dans les années 1960, au Festival Mondial du Théâtre Universitaire, à Nancy. Il y avait une effervescence ext...
Cet automne-là, les arbres flamboyaient, plus que jamais, comme un clin d'oeil de la beauté du monde à la petite chose souffrante que j'étais devenu...Une petite chose souffrante qui, d'heure en heure, durant la nuit entière, dérangeait les « écoutants » bénévoles de S.O.S Amitié.J'entendais, dans le mouvement qu'ils faisaient pour sai...
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