Qui observe le ciel se rendra, très vite, compte que le ciel suit des cycles : d'heure en heure, le spectacle change...Ce n'est plus le même ciel et il ne transmet plus les mêmes signes.Ces archipels de nuages du milieu du jour, avec ces grandes trouées de ciel bleu, n'ont plus rien à voir avec ce ciel gris, cotonneux, où virevoltaient les hir...

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Apporté par les oiseaux, un hibiscus à fleurs blanches est né, près de la maison. Près de la baraque de jardin, une campanule à fleurs blanches vit les dernières heures de son règne. Dans la clôture, le fidèle liseron offre à lire sa corolle blanche.Alors que l'hibiscus à fleurs mauves et l'hortensia , à la couleur irréelle, me plongent dans une s...
Le matin a sa plénitude, avant de n'être que l'antichambre du milieu du jour.Quiconque n'a pas ouvert sa fenêtre, ou sa porte, assez tôt, a manqué cette fraîcheur de bouton de rose, cet instant de tous les possibles.
L'escalier est de bois blond : combien de temps, encore, à le descendre ? Puis, ce sera une autre vie, une autre ville. J'attends de grands miracles : que l'écriture m'ouvre toutes les portes. Il n'en sera, peut-être, rien.Le ciel est d'un bleu absolu, un bleu qui ne triche pas. Dans l'écriture aussi, il ne faut jamais tricher...
Je revois Eve Malleret, me faisant découvrir la « Closerie des Lilas », sa joie de me montrer les plaques de cuivre, au coin des tables, où s'asseyaient Lénine et Apollinaire.Je revois cette lettre d'une inconnue, me proposant de m'interwiever dans une émission, qui me serait consacrée, et qui aurait , pour titre : « Michel Conrad, sol, solei...
Au retour d'une fugue que je fis, adolescent, mon père m'offrit une édition des Poèmes de Rimbaud, avec cette dédicace, rédigée de sa main : « Jean-Jacques Rousseau, Arthur Rimbaud, Michel Conrad : la lignée des fugitifs. Bon courage, mon petit ».Aujourd'hui, je ne fais plus que rêver de fuir, sans fuir jamais : mon stylo-plume me tient lieu...
« Poetry is what gets lost in translation », écrit Robert Frost. Certes, tout l'effort extraordinaire que fit mon amie Eve Malleret, pour traduire Marina Tsvétaïva, a, peut-être, laissé en chemin quelques diamants de l'écriture de Marina, ses ruptures syntaxiques, si difficilement traduisibles, par exemple.Plus profondément encore, et en amont de...
Quand j'ouvris la porte, une trouée claire, dans le ciel, me sembla une sorte de signe. Plus tard, le ciel devint uniformément gris : comme tout, dans la Nature, autour de nous, le ciel est en mouvement perpétuel, comme notre âme elle-même, ce qui justifie cette réplique d'un personnage de Victor Hugo : "Pourquoi vivez-vous ? --Par curiosité...
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