Il n'y a pas d'oisiveté pour celui qui écrit : il n'y a que des minutes, fertiles et douces, comme un jardin d'Eden, ou d'autres, stériles et âpres, comme un désert sans fin.Il n'y a pas de solitude pour celui qui écrit : il n'y a que les fantômes gémissants du passé, ou les rêves exaltés de l'avenir.

michelconrad' Blog
A l'emplacement des roses rouges pour lesquelles j'écrivis un poème, un jour de grand soleil, au milieu d'une foule de gens, il ne reste que des tiges de roses défleuries, solitaires, dans la tièdeur du soir.Le poème a enfermé, dans un halo d'éternité, ces roses d'un jour de grand soleil, comme il le fait des choses et des êtres : n...
Dans la véranda, l'abeille bute, bruyamment, contre une vitre, près d'une porte grande ouverte. Ainsi nous obstinons-nous, parfois, dans une direction, sans voir la porte ouverte vers un autre destin.
La glycine et la clématite lancent, éperdument, dans le vide, leurs filaments verts, cherchant où s'accrocher, pour aller épanouir leurs fleurs , plus haut, vers la lumière. Ainsi le poète lance ses poèmes, dans l'inconnu du monde, à la recherche d'un écho susceptible de faire naître en lui l'émotion nécessaire à de nouveaux poèmes.
Sous la lumière rasante du matin, au bout des branches, les noix sont dans leurs gangues vertes. Le temps en fera ces coques, à demi sorties de leurs gangues, et qui noirciront les mains, lorsqu'on les ramassera.Dans l'arbre, des mésanges piaillent avec insistance, tandis que, dans le ciel, croassent des corbeaux. Le prunus a laissé choir ses frui...
Ce qui reste à écrireet ce qui reste à vivresont une même chose.
« Le bignonia est en fleurs, sous la fenêtre » : combien d'années ai-je encore à écrire cela ? La Nature tient en fonctionnement cette horloge des floraisons, au fil des saisons .
Ce matin, j'ai dû batailler pour retrouver ce nom même de « bignonia » : les archives de mon site internet me l'ont rendu. Le Grand Larousse encyclopédique m'a...
Ce matin, j'ai dû batailler pour retrouver ce nom même de « bignonia » : les archives de mon site internet me l'ont rendu. Le Grand Larousse encyclopédique m'a...
Une reproduction des « Mouettes » (1955) de Nicolas de Staël, orne mon bureau. De Staël se jeta du haut des remparts d'Antibes : pourtant, il lui aurait suffi, peut-être, de regarder, une fois de plus, ces « Mouettes » s'envoler vers le ciel, bleu sombre, qui occupe le haut du tableau, car la beauté des plus simples choses peut --comme il avait s...
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