J'aurais aimé vous rencontrer dans un café de Bruges, pour voir si le rêve plane sur la Ville, comme à Venise et à Saint-Pétersbourg, mais votre coeur s'est refermé, comme le froid d'Octobre a refermé le paysage. J'aurais aimé vous dire mille choses sur ce feu de la poésie qui me dévore, mais la magie des mots ne renverse pas l'ordre d...

michelconrad' Blog
Découvert, hier, un chant du XVII° siècle, qui me bouleverse : «Bisogna morire ». L'expression elle-même, « Bisogna morire », ne peut avoir d'équivalent dans la traduction française « il faut mourir », car le français offre une tournure impersonnelle, là où l'italien est d'un laconisme qui glace, parce que se superposent, pour l'audit...
Ce que mon coeur et ma raison ont voulu dire, à l'aide des mots, et ce que ces mots mêmes suscitent dans des régions secrètes de l'âme du lecteur, fusionnent en une alchimie, dont tout le mystère m'échappe, mais qui revêt, à mes yeux, quelque chose de sacré : naît alors, chez qui me lit, imprévisiblement, l'émotion.LdN/Di/17/10/10/7H55
Les artisans circulent, crayon en main, dans la maison : « tout est à refaire », disent-ils. Ne voient-ils pas, par la fenêtre, le sorbier des oiseleurs, dont le feuillage flamboie ?H./Ven/15/10/10/9H10
Matin : un concert d'oiseaux. Onze heures : je me rends à la banque. L'on me dit : « comment avez-vous pu en arriver là ? ». Au retour, je téléphone à l'assurance. L'on me répond : « écrivez une lettre. » Fin d'après-midi : autre concert d'oiseaux, plus intense et polyphonique, cette fois. Ils disent leur insouciance, leur joie de...
Pour voir les colverts nager sur la rivière, sans qu'ils ne s'envolent, soudain, tous ensemble, il me faut rester à distance : pourquoi faut-il, toujours, rester à distance de ce qu'on aime ?H./Lun/4/10/10/8H50
La glycine lance des filaments torsadés qui se balancent au vent et cherchent des points d'appui, autour desquels s'enrouler, pour étendre, encore, son royaume.Pourtant, les feuilles tombent, déjà, des arbres : la glycine veut-elle conquérir de nouveaux espaces, avant que les premières gelées ne pétrifient tout le jardin ?Ainsi mon coeur va-t-il a...
Lumière rasante du matin. Je tourne le dos au soleil : douceur de sa chaleur. Mon ombre est géante, sur l'herbe, où, par endroits, scintillent des gouttes de rosée. Des corbeaux croassent, en traversant le ciel bleu : que réclament-ils, avec insistance ? Des feuilles tombent, de temps à autre, du noyer : il reste à ramasser les noix. « Le plaisir se r...
Au clocher, onze heures sonnent, dans le cristal de la nuit. Le son semble très proche, toute distance semble abolie : c'est un peu comme si une horloge comtoise ponctuait les heures, dans mon salon.H./Mer/29/9/10/23H10
Le feu danse dans la cheminée : c'est à l'endroit précis où les bûches se touchent que les flammes sont les plus vives. Ainsi, notre coeur s'enflamme-t-il d'amour au contact d'un autre coeur, ainsi nos regards deviennent-ils ardents, quand ils croisent un autre regard, qui partage le même désir.H./Lun/27/9/10/17H50
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