michelconrad' Blog

Quand on est enfant, le monde qui nous entoure semble immuable : la mère sert le repas du soir, le père nous réprimande parce que l’on a refusé de manger les légumes de son jardin. On sait qu’à la fin du repas le père va s’endormir à table, au risque de piquer du nez dans l’assiette, on...

Lumière et ténèbres, succès et défaite, amour et désamour, l’homme voit osciller, sans cesse, sa vie : quand novembre se montre avare de lumière, la poésie demeure une lampe-tempête.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
9/11/17

Ton bonheur
est infime,
 
mais sa lueur
est dans ton cœur.
 
 

9/11/17

Chacun doit se faire orpailleur de la beauté qui est partout et, surtout, dans l’inattendu : elle est dans une figure, un ensemble, une corrélation, une coïncidence, une hésitation, une retouche, un repentir. Elle est ce qui vibre en nous, la corde sensible, la chanterelle, le bourdon de cette vielle dont le rythme incessant...

J'aurais aimé vous rencontrer dans un café de Bruges, pour voir si le rêve plane sur la ville, comme à Venise et à Saint-Pétersbourg, mais votre coeur s'est refermé, comme le froid d'octobre a refermé le paysage. J'aurais aimé vous dire mille choses sur ce feu de la poésie qui me dévore, mais la mag...

Méandres,
sur la Carte de Tendre ,
 
– je m'y perds
et mes pensées
 
auprès de vous
sont restées.

L’amour est un feu de broussailles, il renaît n’importe où, n’importe comment, dans les sentiers, sur les crêtes : le vent souffle et il prend alors des proportions inattendues, c’est l’élan vital qui l’alimente, on veut toujours aimer « encore une fois », mais la vie referme...

On ignore tout du futur :
sera-t-il douceur ou torture ?
 
-- mais l’on sait que tout le passé
n’est rien qu’une page tournée :
 
avant que s’envolent les ans,
laisse-moi t’aimer au présent.
 
 
 
 
7/11/17

Je descends dans l’arène :
pour séduire ma reine,
 
je sculpte des émaux
sur l’échiquier des mots.
 
 
 

6/11/17

Vous perdre
est un gouffre :
 
la nuit
se refermerait,
 
mon cœur
perdrait cette étoile
 
que fut
notre rencontre.