Ton absence est un astre éteint,l'air me manque, gorge serrée,et mon coeur brûle de chagrin :mon coeur se remet à errer.L'air me manque, gorge serrée,point ne sonne le téléphone,mon coeur se remet à errer :sans toi, je ne suis plus personne.Point ne sonne le téléphone,matin et soir, soir et matin,sans toi, je ne suis plus personne :ton absence est...
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Le Temps, ce n'est pas « l'éternel retour », c'est l'impossible retour, comme l'impossible retour d'Orphée vers Eurydice : « on ne retrouve pas deux fois son empreinte dans le bonheur » (Giraudoux). La fleur que je décris, la femme, dont j'évoque, en gémissant, l'indifférence, qu'en sera-t-il, quand je me relirai ?La fl...
Des bombes tombent, dans le monde, sur des innocents. Et moi, je suis dans mon jardin, j'observe les abeilles butiner les fleurs odorantes des troènes, – mais la poésie, toute la poésie, est, décidément, amère, ce matin.H./Jeu/23/6/11/10H20
Dans les prés noyés,le ciel se reflète,le ciel est violetet la nuit s’apprête. C’est ce mien paysque j’aime et défends,plat, dans le soir gris :j’y étais, enfant. Et je pense à vous,dans le soir qui tombe,mon âme se vêtde votre velours, mon unique amour. extrait du recueil Un Fleuve de lumière, Nancy, 1982avec un portrait de l'auteur par Claudette...
Les anges-gardiens sont des personnes réelles, rencontrées, ici ou là, par le plus grand des hasards. Ce n'est pas de l'amour qu'elles offrent, mais un peu de bienveillance. Et puis, un jour, elles partent, en effaçant toutes traces, sans même dire « au revoir ».LdN/Ven/10/6/11/12H15
Le millepertuis fleurit : en son coeur, des soleils radieux. Dans l'herbe haute et desséchée, on me dit que des perdreaux ont fait leur nid. Plus loin, apportées par les oiseaux, des fraises des bois ont poussé et offrent leurs fruits, à la discrète saveur.LdN/Mar/7/6/11/10H50
Dans cette oscillation où je vis, d'une ville à l'autre, je découvre que chaque lieu a une âme, tissée de tous ceux qui y vécurent : quelque chose reste de nous, après notre passage, comme une vibration, ou le passage du vent, lorsqu'il soulève le rideau.LdN/Mar/7/6/11/9H40
Dans les prés noyés,le ciel se reflète,le ciel est violetet la nuit s’apprête.C’est ce mien paysque j’aime et défends,plat, dans le soir gris :j’y étais, enfant.Et je pense à vous,dans le soir qui tombe,mon âme se vêtde votre velours,mon unique amour.
Au milieu des herbes qu’on dit « mauvaises », le petit bataillon de coquelicots nargue les géraniums et les pétunias captifs, juchés sur une grille, ou bien suspendus à des voûtes de béton armé, qui voudraient donner à l’architecture de l’endroit un air espagnol. Sur le carrelage, un autre captif, le datura, languit, dans l’attent...
L'instant est bien plus unique qu'on ne le croit : quand j'exprimai, un jour, mon émerveillement, devant le flamboiement de la vigne vierge, qui occupait un mur entier, côté jardin, côté rivière, flamboiement qui se répétait, chaque automne, avais-je imaginé que cette vigne vierge était parvenue à son dernier automne, et que je l'avais adm...
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