Tout poème est un cri du silence, une clef perdue que l’on trouve sur un chemin de campagne, sans savoir quelle porte elle ouvre, à quels chagrins, quelles joies, elle donne accès. Il faut vouloir lire entre les lignes, discerner les lueurs entre les ombres, l’infini du ciel dans les interstices entre les mots, entendre les grands chagrins, la grande solitude, le cri qui n’avait pas, jusqu’alors, franchi les lèvres et le chant infime d’une espérance qui souhaite naître, la sourde plainte d’un amour qui ne demande qu’à prendre son envol.
7/11/20
Miniature(s) jointe(s)
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