Au large de ton regard océanique
il y a des étoiles qui s'abreuvent
avant que le soleil taciturne du matin
ne fouille au lointain
l'épaisseur du jour
déréliction de la brume
qui embue l'horizon
et pèse sur le coeursilencieux
refuge
de la souffrance blanche
Seule ta voix hésite à jaillir
transparente et douce
comme si la rumeur de l'air
allait dissiper l'amourannihiler la caresse de ce vent chaud
qui brûle au fond de Toi
langue de feu
esquive de la nudité qui te vit
au profond d'un matin qui boit la roséetrop tôt
bien trop tôt...
Oui garder ce rêve qui nous enveloppe, le plus longtemps possible, jusqu'au premier rayon de soleil, ou au premier sourire d'un enfant, vous avez le talent de nous emmener dans des contrées
intérieures, et c'est un réel plaisir des sens de les parcourir...
je vous souhaite une bonne journée
Dominique...