Visage nu
aux confins de la vibration
je cherche ta présence
entre les bras du silence
où tu t'es lové
Hors de nos corps
imperceptible
l'aurore glisse
suspendue un instant
à la lumière des absolus
qui te guident
t'étreignent
te constituent
invisible
tourbillons d'eau
battements d'ailes
les remous de nos âmes réouvertes
assaillent le jour la nuit
vers la vie re-naissante
la main écrit
mais la musique des signes
ira-t-elle jusqu'à Toi
solitaire
l'âme en soie
fontaine de feu
jusqu'au centre
la brûlure dévore l'amour