Toi le poète
qui baisse les yeux
et s'agenouille
devant la vie
à l'écoute
du vent léger
du ciel étoilé
des bruissements de la terre tourmentée
derrière tes paupières closes
tu rêves
candide ton regard
redécouvre
l'étonnement subtil
ouvre ton humanité
te rend pleine liberté
dans le chaos des mots
au coeur de l'absence
tu cherches
ce qui de l'essentiel t'échappe déjà
la lumière là-bas
qui éclaire le chemin
dans le dédale du monde
tu rencontres le plus beau tu côtoies le plus laid
et
tu vas
toujours seul
voyageant au paradis de l'onde
avec pour seul bagage
tes fragilités
jusqu'au bout de la nuit
jamais maître du monde
ton respect nous incline
ton art nous recueille
aux murmures-poème
réédition
Des mots qui m'emplissent plus que mes propres artères.
Merci sublime Hasia,
Loup-de-lune