Au versant boisé
l'ombre de ton empreinte
est restée flamme
nos mémoires intouchables
repliées condamnées
reprennent vie désincarnée
A chaque passage
la quiétude du vent
soulève la poussière
comme une ère tourmentée
que tu habites et fait vibrer
embrasé le tison de l'oubli
devient alors lumière d'insomnie
La neige de ton corps
se rappelle au mien
ton silence fait corps
à la densité du désert
chaque jour plus vrai
la colline susurre encor
la blessure incendiée
sous la nuit d'ébène inoubliée