Sous les racines de cendre nos caresses de terre de vent
inondent nos corps d'aube dénouent nos flancs assoupis
élèvent nos corps abandonnés jusqu'à la petite flamme d'eau
qui vibre jusqu'au silence
Eperdus vénérables nos absolus vacillent sous la transparence
de la lumière crue qui s'effeuille au creux de la pierre de solitude
sous le fleuve de nos racines dont les ressacs fuient en abîme
Entre mes mains ton cri brisé
en tes silences ma vie brûlée
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En la douceur du jour...11 mai 2020
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Instants d'ELLE : son silence extrême(invisible)... sa Présence au mondeLaurence HERAULT - juin 06 2020 07:24
Au fleuve de l'évasion
Deux âmes en émergence
Résonnent dans l'immense
Charnelle dimension
Bulbée dans le limon
De leur murmure intense
S'émane delectance
Leur chair à l'abandon
Jusant sous le silence
Strident de la jouissance
En excoriation...
Merci pour ces trésaillements
Baisers gracieusement
arsinoe