Le corps de l'arc ne se tait plus
qu'au repos de la flêche
dans son carquois
Et le corps est seul
Et le coeur est coi
Sous l'aile cendrée de l'ange
doucement
l'oiseau fragile
délivre
la splendeur de son chant
Au silence de l'ange
rien
ne le blesse plus
Et le coeur n'a plus froid
Et le corps est sauf
à l'infini du dedans
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