Sous le soleil du matin
les épaves
jonchent le chemin
le ciel blanchi
distille le silence
sur la ville qui s'éveille
la terre ouverte
panse ses blessures
pierres éclatées
à l'horizon
la brûlure a consumé
la parole manquante
épris de liberté
des hommes marchent
dos au mur
face à l'inconnu
psalmodie d'un destin
strié d'éclairs
au creux
d'un suaire du rien
les mots du poème
tissent
la mémoire
qui devance l'oubli
- Arnaud-Christian TARABELLA aime ceci