Seul tu es dans le désert du temps
fragile et fort du long poème de la vie
où se mêlent
déchirures manques et joies
enfouis
Aux fontaines du poème
l'insaisissable mystère
de l'amour infini
cisèle
la lumière
du désir du vivre
qui remue
en Toi
et tu sais soudain que
de toute sa douceur en toute gravité
un visage
une âme un coeur
te rattache encore
à un même amour à une même nuit
la beauté de son chant te bouleverse et te relève
de la détresse de ton regard plongé dans l'obscur de l'absence
Au bout du jour
tu sais
que l'aube est proche
sur tes fragiles chemins
réédition
Amitiés.
Esther