Abandonné
le silence en refuge
ton regard
défait la vie
privée de sens
entre brûlure d'amour
et larmes d'absence
l'urgence d'exister
déchire tes absolus
étreint tes rêves les plus secrets
Entre les flancs de la nuit froide
ton âme
blanche et tourmentée
se dissout
seul
ton coeur
d'évidence s'émeut
ébloui
devant la transparence
de l'eau des fontaines
qui purifie
l'aube de nos corps nus
tel un pont de lumière
entre Dieu et vertige
Clouée à la nuit
l'invisible présence
de l'Autre
te maintient vivant
et te lie
encor
au jour qui s'effeuille
en ouvrant doucement
le jardin des sources
où scintillent
tes vertes années
le silence en refuge
ton regard
défait la vie
privée de sens
entre brûlure d'amour
et larmes d'absence
l'urgence d'exister
déchire tes absolus
étreint tes rêves les plus secrets
Entre les flancs de la nuit froide
ton âme
blanche et tourmentée
se dissout
seul
ton coeur
d'évidence s'émeut
ébloui
devant la transparence
de l'eau des fontaines
qui purifie
l'aube de nos corps nus
tel un pont de lumière
entre Dieu et vertige
Clouée à la nuit
l'invisible présence
de l'Autre
te maintient vivant
et te lie
encor
au jour qui s'effeuille
en ouvrant doucement
le jardin des sources
où scintillent
tes vertes années
Le poème est délicat et puissant.
Bravo et merci de m'avoir donné un peu de vos entrailles.