Solaire
ton visage indéchiffrable
ouvre le silence de l'infime
et se dissipe
à l'improbable de l'ombre
d'où viens-tu amour
de quelle tristesse
de quelle braise
de quelle soie
Eperdu d'images
sous tes paupières froissées
grandit un ciel paisible
au silence du Dieu
inaudible
et l'aube fertile fait signe
baigne tes lèvres
de gouttes de lumière
ton chant secret
traverse et porte
ce petit bruit d'eau
qui fait source en ton coeur
instants d'éternité
cette incessante marée
s'évanouit au bord du temps
et demande asile