Sur la fraîcheur d'une neige
sur les ailes du vent
l'oiseau de lumière
un instant se pose
s'attarde
repart
voltige
s'étourdit
jusqu'au vertige du vide
libre
insouciant
errant
léger si léger
s'allégeant à l'infini du temps
dans la lumière cuivrée du jour
au fil d'un drapé de soleil flamboyant
éthéré il rejoint le coeur du ciel
refuge de l'étoile du berger
bercé par le chant profond
des hautes solitudes