Posté 28 août 2012 - 09:10
Posté 28 août 2012 - 09:10
Aux confins advenus où l'empire outrepasse
Ces onces de laideur qui plaquent les flambards,
De ces corps étrangers, j'abhorre les regards.
Leurs yeux sont des sous neufs que la froideur enchâsse.
De pudeurs échouées aux tempes suzeraines,
Ils jettent dans la mer l'insane convulsion,
Loin du champ des mémoires, une autre dimension.
La vulgarité nue rend les vagues humaines.
Ils toisent l'horizon, plastronnent dans le vent,
Piêtres statues de sel, ces hampes occupantes,
Aux carats qui offensent l'aube vascillante
En joute où le silence émousse un vieil argent.
Jadis comme les dunes, dos rond sans vacarme,
Orgueilleux à présent qui galvaudent les cieux,
Ils jonchent l'épopée d'insalubres adieux,
Leurs dechets, ces cadavres. Une histoire sans charme.
Doux rêveur insatiable parmi les vivants,
J'ose me rappeler qu'à leur souvenir tendre,
J'éxalte une lueur au ramas de la cendre,
Ainsi que l'aparté dont il reste l'instant.
Dois-je ésperer encore en la douce empathie
Que l'on porte à ces lieux visités par le zèle,
Et je veux retenir ce commerce fidèle,
A l'idée que le coeur, pour les humbles, a choisie.
Posté 28 août 2012 - 09:10
Aux confins advenus où l'empire outrepasse
Ces onces de laideur qui plaquent les flambards,
De ces corps étrangers, j'abhorre les regards.
Leurs yeux sont des sous neufs que la froideur enchâsse.
De pudeurs échouées aux tempes suzeraines,
Ils jettent dans la mer l'insane convulsion,
Loin du champ des mémoires, une autre dimension.
La vulgarité nue rend les vagues humaines.
Ils toisent l'horizon, plastronnent dans le vent,
Piêtres statues de sel, ces hampes occupantes,
Aux carats qui offensent l'aube vascillante
En joute où le silence émousse un vieil argent.
Jadis comme les dunes, dos rond sans vacarme,
Orgueilleux à présent qui galvaudent les cieux,
Ils jonchent l'épopée d'insalubres adieux,
Leurs dechets, ces cadavres. Une histoire sans charme.
Doux rêveur insatiable parmi les vivants,
J'ose me rappeler qu'à leur souvenir tendre,
J'éxalte une lueur au ramas de la cendre,
Ainsi que l'aparté dont il reste l'instant.
Dois-je ésperer encore en la douce empathie
Que l'on porte à ces lieux visités par le zèle,
Et je veux retenir ce commerce fidèle,
A l'idée que le coeur, pour les humbles, a choisie.