Quand vous deroulerez du sable les tapis
En ces lieux d'abrivent, ils sont vos claies de paille,
Quand vous aurez chaussé les escarpins vernis,
Vous foulerez le grain, brillant comme une écaille,
Esperant du desert qu'il luira d'un seul feu,
Vous, le fragment perdu dans un monde trop vaste,
Un carat de mémoire où s'érode l'adieu
En souvenir de rien. Ce Tout qui vous dévaste...
Un enfant, va-nu-pieds à la peau de velin
Que l'univers accouche hors des petites ombres.
Et les stèles de quartz, dans le pas des encombres,
Erigent le poète, génial orphelin...
En ces lieux d'abrivent, ils sont vos claies de paille,
Quand vous aurez chaussé les escarpins vernis,
Vous foulerez le grain, brillant comme une écaille,
Esperant du desert qu'il luira d'un seul feu,
Vous, le fragment perdu dans un monde trop vaste,
Un carat de mémoire où s'érode l'adieu
En souvenir de rien. Ce Tout qui vous dévaste...
Un enfant, va-nu-pieds à la peau de velin
Que l'univers accouche hors des petites ombres.
Et les stèles de quartz, dans le pas des encombres,
Erigent le poète, génial orphelin...