
Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance,
Qu’il nous reliait les uns aux autres.
Mais cela va beaucoup plus loin !
Nous n’avons pas même à être reliés :
Nous sommes à l’intérieur les uns des autres.
C’est cela le mystère, c’est cela le plus grand vertige.
Je cueille poète tes mots en bouquet irisé
Graines de méninge aux vents des rues semés
Sauvages fleurs de macadam au parfum asphalté
Senteurs d’espoir sur l’horizon voilé
Hurle poète tes mots charmeurs d’espérance
Que flotte au vent pareil au drapeau de France
Tes vœux d’égalité, de liberté, de fraternité,
Clame fort que nuls ne puissent ignorer
Oublie poète tes mots grondants terreurs.
D'Incertitude de lendemain meilleur
Écris tes hymnes aux couleurs de la vie
Rires et sanglots jamais assouvis.
J’aime poète tes doux mots d’amour
Offert en partage aux rencontres du chemin
Ce que ton cœur a donné restera demain
L’œuvre de vie vénérée du parcours.
Ose poète tes mots enflammés
Toi le clown, le fou, l’amuseur
Dans tes pamphlets accusateurs
Des maux de se monde soit l’écorché.