
Ou es tu ?
Chevauches-tu les nues
Sculptant joliment mes rêves
De ton monde qui m’est inconnu.
Sombre est mon réveil endêve
Que fais-tu ?
Colores-tu de printemps
L es chemins gris d’exodes
Qui attire le rhapsode
Vers tes trésors envoutants.
Entends-tu ?
Aux vents légers, jouer la musique
D’une mélopée aux sons uniques
Mêlant du cœur les battements
Et les intrigues des sentiments?
Crois-tu ?
Que je puisse exister,
D’un rêve goutant sa réalité.
Qu’il me soit possible d’espérer
Conjuguer le verbe aimer.
Aimes-tu ?
Les mots qui jaillissent de l’âme
Aux douceurs des fleurs Dictame,
Et ces élans de fièvre inguérissables
Que même la raison dépasse.
Qui es-tu ?
Princesse, fée ou ferronnière
Qui brase aux feux de l’esprit
Des passions somptuaires
Que friande tu t’appropries.
Sais-tu ?
Que j’aime cette brûlure des sens
Qui crie ton nom et l’encense.
Mes pensées prés de toi voyagent
Et se nouent d’un solide arrimage.
Source : QUE SAIS-JE