Aller au contenu





Gracieux adieux

Posté par Pas radis, 25 septembre 2015 · 860 visite(s)

(Sonnet estrambot)

Gracieux adieux

 

Garder un beau sourire alors que vient la peur

Gargouille de sueur dans l’ultime déduire.

Glas de notre bonheur faut-il vraiment détruire ?

Gloire de tout séduire est en faim sans couleur.

 

Galop du pâle rire enrhume mon moteur

Grand dieu mon feu se meurt qui voudrait dont me nuire

Gommé ? Stoppez l’erreur ! On peut toujours conduire ?

Garce sa faux veut luire ! Elle vend sa terreur !

  

Glamour ? Non, pas vraiment ; dit moi pourquoi mon père,

Griffer un testament ? Brûlez tout mon cher frère !

Grâce de mon cercueil ? Fini le tape-à-l’œil !

 

Graduel dénouement qui pousse vers l’abysse

Grilles du bon accueil, dois-je en faire le deuil ?

Griffonnez pressément ! Terminé mon service !

 

Glisser au bord du seuil voilà le gros écueil.

Glacière poliment sur mes ans se referme.

Garanti  froidement le jour file à son terme.

 

P-A





On peut supposer que le titre est ironique!...

Bonsoir Michel,

 

Oui, il navigue entre le sourire pincé et l'inéluctabilité, mais au dela peut-être une leçon de modestie, nous sommes disons cent ans de cette planète qui a dix millard d'années de vie ....

Nous ne savons rien, nous supposons et jugeons à tord et à travers ..... Mais qui a tout faux ?? Parce que je suis convaincu que personne n'a entièrement raison ....

 

Bonne soirée mon ami, amitiés,

Philippe.

                                                            Une -certaine- mélancolie verticale 

                                         qui touche et emporte ...

hasia

Un sonnet dont la grâce évoquée par le titre semble émaner, comme en contraste, de tout ce qui restera après notre passage en ce bas monde ! Merci pour ces vers aux accords en "memento mori" !

Bonjour Hasia,

 

Merci pour ce commentaire qui se fait écho en ma pensée.

 

Bien cordialement Tien,

Philippe.

Bonjour Florent,

 

Ce poème, c'est un peu pour me, pour nous, mais surtout pour me secouer dans mes agacements et ma volonté qui trépignent alors que je ne suis rien qu'une miette.

Alors comme le disent les indiens d'Inde :

Quand un problème a une solution c'est inutile de se prendre la tête.

Quand un problème n'a pas de solution c'est encore plus inutile de se prendre la tête.

J'ajoute, laissons faire la vie dans sa grande sagesse.

 

Bien cordialement Tien mon ami,

Philippe.

Derniers billets

Derniers commentaires

Ma photo

Catégories