Sinziana Blog

Que savons-nous du jour qui vient?
Est-il furieux ou bien serein?
Enigme légère
Créer des noeuds ne sert à rien
Il garde son mystère
Entier jusqu’à demain.
Admettons notre impuissance
A décrypter l’avenir
Avec aisance.
Pourquoi se mentir
Tarot, boule de cristal
Peuvent aider...

Début de journée, mon corps
En vie, se meut sans effort
Au rythme de mes expirs
Le tourbillon qui m’attire
 
Je sens le sang dans mes veines
Je sens le suc de ma bouche
Mes mains sur mon coeur se touchent
Et sur ma peau se promènent
 
Qu’il est bon de me laisser
Par la vie me caresser...

Le retard est une maladie
Qui s’attrape au saut du lit
Lorsque j’éteins le réveil
Et me plonge dans le sommeil.
 
Elle continue de me poursuivre
Le temps, le temps, comment survivre
J’ai bien trouvé une solution
Est-elle contraire à la raison?
 
Cela s’appelle procrastiner...

Deux pies sur la clôture
Jacassent et me murmurent
Qu’elles en ont assez d’attendre
Que l’hiver daigne se rendre
Après ses batailles acharnées
A coup de flocons et gelées
Il ne veut céder la place
Et de la guerre ne se lasse
Interdisant l’accès du Temps
Au nouvel arrivant....

Il faut tourner la page
Laisser passer l’orage
Quand lasse des disputes
Et éternelles luttes
 
Il faut se souvenir
De justice assoiffée
Que nul ne peut trahir
Vraiment la vérité
 
Il vaut mieux se soumettre
A la note de l’être
Plus clair(e) que ses paroles
Apprises...

Tu veux être le premier
A faire jaillir avec éclat
Les couleurs de l’hiver
Concentrées en ton sein
Au début des jours sereins.
 
Plus tard tu nous gratifies
De tes fruits
Qui croquent sous la dent
Font merveille sur la peau
Et dans les gâteaux!
 
Sans oublier bourgeons et pousses...

Tu me traverses, tu me brûles
Dans l’épreuve tu me tiens en vie
Tu illumines mes moments de recul
Sois béni, tu es le Feu de l’Esprit.
 
Tu es sucre dans mon amertume
Je boirai le calice jusqu’à la lie
Etincelle du marteau sur l’enclume
Sois béni, tu es le Feu de l’Esprit....

Mes vers s’envolent des pages
Refusent d’être cueillis
Et mis en scène
Ils courent, libres et sauvages
Dans les champs dans les bois
A perdre haleine.
 
Parfois ils me font une visite
Dans mon coeur dans ma plume
Ils s’invitent
Font deux trois cabrioles et s’en vont
Comme de joyeux et...