
Petite fée du logis
Tu vas tu viens
Nettoies tous les recoins
Surveillant les devoirs
Ton mari fatigué de sa longue
Et harassante journée
Tu consoles, cajoles
Confortes, gratifies
De baisers par-là
De biscuits par-ci
Tu es l’âme qui veilles
Sur cette maisonnée
Lui donnant sa joie
Son goût et ses fous rires
Que tes enfants de leurs cris
Viennent remplir.
Fatigue et tristesse
Dans tes yeux nul ne voit
Jamais tu ne confesses
Etre lasse quelquefois
Seule la nuit, douce confidente
Comprend ton chagrin
Ta secrète tourmente
Couchée la dernière
Levée à l’aurore
Car il faut être fier
Car il faut être fort.
S’occuper des siens
Est la tâche d’une vie
Nécessite fair' sacré
Ses plaisirs et envies
Pour cela ils ne comptent
Sur nulle autre que toi
Admirable tu es
Par ce don, cette foi!
Sinziana Ionesco
Source : A la mère de famille