
Le Poème c’est toi
Quand ton parfum tu danses
Le rythme la cadence
De tes pas dans l’abîme
Où tu côtoies les cîmes
Des grands arbres qui ploient
Sous le vent de ta joie
Le poids de ta détresse
Quand l’ogre te caresse
De son souffle qui broie.
Le Poème c’est toi
Ta terre tu embrasses
Cette mère qui passe
Mais toujours reste là
A te tenir la main
Te chanter le refrain
De sa tendresse aimante
La peine qui te hante
Puis dans ton ciel se noie
Le Poème c’est toi.
Sinziana Ionesco
Tableau: Eliora Bousquet, Le derviche tourneur
Source : Le Poème c'est toi