
Au loin le bel été arrive
Sur sa jument verte tardive
Printemps a précédé son pas
Il a fait ouvrir les boutons
A fait naître les canetons
A fait fuir le dernier frimas
Maintenant que tout est en place
La fleur s’épanouit et délasse
Et son coeur en un fruit mourra
Saison des mûres et abeilles
Et des rutilantes groseilles
Déjà je m’en lèche les doigts
Tant que volent les hirondelles
Leurs oisillons nichés au ciel
L’été jamais ne partira.
Source : Au loin l'été