
Parfois claire parfois la voix se brise
Parfois pure parfois couleur de sang
Cette mélodie jamais n’est conquise
Une Cendrillon sans Prince Charmant
Parfois un hymne parfois ritournelle
Où l’on joue chacun de son instrument
Harpe, hautbois, flûte ou bien violoncelle
Symphonie de l’homme et de ses tourments
Il chante sa note en haut des collines
Battu par les vagues de l’océan
Vallées profondes, partout il chemine
L’être, insondable mystère vivant
Son chant du cygne au coucher il entonne
Chef d’oeuvre de sa vie avant trépas
Les notes crépusculaires résonnent
Comme un refrain cueilli dans l’au-delà.
Sinziana Ionesco 27/04/2018
Source : Le Chant