Le temps est long à qui impatiemment essaie de l'éprouver,
ce fleuve à l'onde au décompte des larmes baignées,
aux heures leurre d'avoir goûté de trop près la grève d'exister.
Le temps est long à qui sagement le fait arrêter,
horloge muette du passeur au suspendu défilant en ronde bouclée,
passé, présent, futur, tout tient dans la main serrée de l'eau empoignée.
Le temps est long à qui ardemment souhaite le savourer,
front à la sonde féconde de l'âme aux réponses sans questions appelées,
rêves médités délectant l'instant repu d'éternité.
ce fleuve à l'onde au décompte des larmes baignées,
aux heures leurre d'avoir goûté de trop près la grève d'exister.
Le temps est long à qui sagement le fait arrêter,
horloge muette du passeur au suspendu défilant en ronde bouclée,
passé, présent, futur, tout tient dans la main serrée de l'eau empoignée.
Le temps est long à qui ardemment souhaite le savourer,
front à la sonde féconde de l'âme aux réponses sans questions appelées,
rêves médités délectant l'instant repu d'éternité.