Je mange le temps semblance, d'un coup de dents évident,
et l'estomac plein, je dévale sans frein les années en pente.
L'hier reste à la portière, le présent en semence et l'avenir au définir.
Je mange le temps suspendu au palais secondes de dégustation lente,
et la bouche pleine, je savoure le fin du fin des arômes ruisselants.
L'aride salive se serre en conserve, le goût presse la présence,
et les plaisirs tirent la langue aux souvenirs.
Je mange le temps obtenu au par-delà sans muse aux nus de misère,
et les membres pléniers, je danse les matins à la faim qui s'exagère.
Les yeux à l'interne et l'externe à nouveau grand ouverts,
le pouls pulsé en rouge, couleur d'un cœur de cadence à la perche,
et l'ouïe de cris visibles qui expirent le tympan de coquille à la cesse.
et l'estomac plein, je dévale sans frein les années en pente.
L'hier reste à la portière, le présent en semence et l'avenir au définir.
Je mange le temps suspendu au palais secondes de dégustation lente,
et la bouche pleine, je savoure le fin du fin des arômes ruisselants.
L'aride salive se serre en conserve, le goût presse la présence,
et les plaisirs tirent la langue aux souvenirs.
Je mange le temps obtenu au par-delà sans muse aux nus de misère,
et les membres pléniers, je danse les matins à la faim qui s'exagère.
Les yeux à l'interne et l'externe à nouveau grand ouverts,
le pouls pulsé en rouge, couleur d'un cœur de cadence à la perche,
et l'ouïe de cris visibles qui expirent le tympan de coquille à la cesse.