Ils ont tué l'oiseau de mon coeur éphémère et rieur,
tout proche, en moi, palpitaient ses ailes pour me donner vigueur,
la cage joyeusement voletée , ils l'ont saccagée, ouverte aux dangers du grand large,
l'oiseau à l'ivresse pressée s'en est allé, loin, trop loin du havre sage
pour l'éternité...il n'a laissé aucune trace du vivace chant à la gorge charme,
j'ai perdu le" la" délicat donneur d'espoir, à l'envol de mes journées de plein été brisées en éclats,
pauvres petites ailes, où trouverez-vous maintenant un autre coeur pour vous abriter?
Vous n'êtes pas faites pour les hautes futaies qui chavirent les âmes blessées...
Source : L'oiseau de mon coeur