La poésie sonne parfois triste, d'une beauté à saisir
déjà s'épuisant et s'enfuyant, réduite à l'incompris des âmes ennemies.
Amis, écoutez la Lyre d'Orphée qui s'est éprise d'une trop tendre mélopée,
aux harmonies de douceur nostalgique d'un chant autrefois enfiévré.
Elle vous apprendra combien le temps guérit et cicatrise les chairs ouvertes,
reprise les déchirures aux accrocs de saignement dans le vif à terre,
et vous réconcilie avec les fruits nouveaux de la vie, aux branches encore vierges.
Elle vous apprendra encore le futur alphabet de mots purs du neuf à la chaleur tendresse,
aux textes à réinventer au gré de l'imaginé d'autres lignes dentelles de sûres merveilles.
Source : Ecoutez la Lyre