Horizons déployés fronçant les rayons de sourcils du soleil éveillé,
tu t'offres au regard le plus fasciné au radar d'un encore à l'été,
d'un encore à l'été de distances à franchir aux lointains aimantés,
pour se perdre au fort de la vague de nuages voguée de la barque du temps dérivé.
Horizon enfiévré couchant le cercle de l'étoile rouge sur la nuit aux seins muets,
tu poinçonnes le ciel d'astres et d'astres, étoiles à l'étoffe d'infini qui boivent l'univers d'un trait,
boivent l'univers d'un trait au fabuleux de foi au fuseau d'or esquissé,
jusqu'à l'impensé au désert géant de feux clignotants, à l'appel brillant d'un œil humain éclairé.
Source : Horizon