Chair ouverte d'une plaie de tête où baignent en sueur,
la douleur se précipitant en profondeur...
saignant dans l'insensé du malheur,
naufrage irradiant en échos rageurs.
Chair frottant et rappant les pensées comme du silex,
grotte sans paroles à l'obole de l'esprit de misère,
aux quelques mots attrapés en pleurs...
restes d'un univers au modèle réduit sans vecteur
d'un esprit à terre, en guerre de l'être,
errant à l'intérieur de lancinants domaines,
aux terres trop familières de serres,
contexte obsessionnel de repères au même texte.
Chair qui appelle la cicatrice du ferme
à l'éclosion sans âge, comme revenue au monde,
à la ligne de flottaison de la raison...
mouvances entière d'hémisphères,
où rougit un cœur aux pompes aux pulsions
d'une rage d'exister, d'une autre folie qui prospère
et persévère jusqu'au bout de l'être…
espoir boutoir qui affronte
le monde clair des instants qui régénèrent.
Source : Chair de l'esprit