Bonjour ivresse de larmes à la lame d'un regard de charge qui tranche sans suture,
qui tranche à l'œil zone de la peine qui mord, vivante douleur d'affût,
qui écoeure de veille à fleur du confus, à la plaie nue puante de pus,
du pus au sang de l'habitude,
d'une peau retorse sans écorce de force,
d'une peau au dépôt suintant d'inconfort.
Bonjour ivresse de rires à la joie d'un juste jubilé qui fuse sans usure,
qui fuse à la gorge vive de désordre qui braille les entrailles jusqu'au repu,
qui forgent de support l'alcool des Muses,
éclats de voix sauvages au sevrage de servitude,
d'un esprit au libre d'un cœur au pleurs d'ivresse,
d'un esprit à la recherche de la folie de la vie au nu du faciès.
Source : Bonjour ivresse