J'étouffe, claquemurée dans ma tête d'obsessions et de noires visions.
J'étouffe, stigmatisée d'injures au mépris avalé comme la ciguë.
J'étouffe, sacrifiée au nom d'un Bien ou d'un Mal flottant sur les balises d'un océan de jalousie.
J'étouffe, à moitié morte et que le diable m'emporte livrée à mon sort où les malchanceux font cohorte.
J'étouffe, leurs mains bâillonnant ma bouche pour que ma mort ne soit que doutes,
pour que ma mort passe en douce sans laisser de traces au goût trop âcre
de la survie obstinée où j'étais calfeutrée.
Source : J'étouffe...
- Esterina aime ceci