Il y a ceux qui vont bedonnant, même ventripotents dans la vie,
dans la vie pour afficher leur si digne et juste réussite,
se mesurant en général au tour de ventre ou à la taille du pantalon,
bien à l'aise, flottant dans leur conscience,
la gloire dans la graisse du froc, bien entendu…
puis il y a ceux qui risquent de développer une toute autre forme d'excroissance :
la tumeur de l'intelligence aux tentacules aimant la puissance
et les humeurs colériques qu'ils attrapent comme une colique.
Ces derniers sont particulièrement nocifs, voire toxiques à l'atmosphère,
ils vont tuant les microbes, aussi fluctuant que les hormones,
les virus, les minus qui n'ont rien à fiche sauf survivre.
Bref, ceux qui sont de trop sur terre parce que l'on ne peut rien en faire.
On ne peut rien en faire, de ce tas méli-mélo allant d'avant en arrière et vice-versa…
stagnant somme toute mais qui n'a rien demandé et ne demande rien
qu'à aimer encore et malgré tout la vie.
Qu'il l'aime d'ailleurs si farouchement que pour eux
chaque heure, chaque minute, chaque seconde
est un instant précis, une halte, une pause…
bref, ce tas d'individus, d'abrutis qui sont choisis par la vie plus qu'ils ne choisissent...
cette vermine de pique-assiettes, il faudrait la conduire vers l'extermination de l'espèce.
Retroussez vos manches, ceux qui savent défricher, belle réjouissance en effet !
Source : Il y a ceux...