Ecoute ton silence inérieur comme tu écoutes l'océan au creux du coquillage te promettant l'infini.
Il te dira tes mille et un mystères, du doux clapotis qui berce aux lames déchaînées qui fracassent.
L'océan, cette si vaste étendue contenue au creux du coquillage,
tout comme ton propre infini contenu aux tripes de ta tête qui donnent le vertige...
Régions opaques de ton être que tu tires vers la lumière.
Pouvoir des songes qui répondent à la préhension libre d'une tête cherchant,
après ces souterraines heures de voyage, la côte au lointain.
Approche guidée entre boussole, sextant et phare clignotant la vie,
rassurant l'éveillé marin au long cours en le ramenant tout doux
au rivage de la chair claire et souriante de sa conscience…
conscience habitée à la force et à la volonté d'un matin plage où tout est à recommencer.
Source : Silence intérieur