Les mains jointes, agenouille-toi, incline ton front trop fier et prie.
Prie en cherchant au cœur veilleur de tes blessures, les intimes profondeurs
d'un esprit qui a faim et soif de son Dieu.
De son Dieu qu'il partage à la chair du vivant
de ses frères et de ses sœurs de bonheur, de malheur, là où heurte le cœur.
Un esprit façonné au cœur de paix cognant dans la poitrine de l'infini.
Un esprit ébranlé à la foi qu'il confesse de l'intérieur,
aux paroles de vérités lumineuses de joie sanctifiée.
Un esprit régénéré aux forces du spirituel,
appel éprouvé qui pense l'éternel aux gestes d'amour ancrés de simplicité,
appel éprouvé qui panse maladie aux maux mordant corps et âme à la flamme de brasier,
appel éprouvé qui panse pauvreté à la richesse de ses mains nues, de ses mains jointes.
Source : Les mains jointes...