Comme des âmes perdues
Qui marchent indolentes
Dans le labyrinthe de l’existence
Cherchant à se matérialiser
Dans un corps bien allant
Les cœurs errants
Se promènent tranquilles
Par les rues de la ville
S’accrochant à un regard
Espérant un sourire
Ils portent leurs regrets
Comme des blessures hurlantes
Ils font l’amour à la nuit
Et des câlins aux passants
Un cœur errant
Ça se donne tout le temps