Des soucis
Le jour qui viendra où l'on se soucieras de mes soucis
Ceux de mes rêves et tous ceux de mes désirs profonds
Et qu'on arrêtera de me bombarder avec ce mot qu'est amour
Avec des mots majuscules déjà tout faits pour séduire et conquérir
Je sais que se jour là, que j'attends encore, alors s'établira un vrai contact
Et cela non pas avec cette intelligence maligne ou mon habileté poétique
Mais par une profonde connivence, toute de feux intérieurs avec moi
De celles qui parlent bien plus à mon âme et non pas à ma tête
Car vous savez dans tous les mots d'amours que j'entends parfois
Il existe rarement de ces mots bien plus simples que le mot amour
Comme la confiance, celle là qui se donne, de l'intérêt sans attente
Je sais des romantiques incroyables qui parlent d'amour éternels
Mais tous ses gens, si amoureux, ils ignorent, ce que moi j'attends
Il parlent à mes pensées, celles là que j’aie mais ils ne me connaissent
Je ne suis pas le poète de vos amours et je crève d'une vraie solitude
Car il n'y a qu'une réalité, qui est bien plus sordide, celle des désirs
Je vous dis, il ne me sert à rien de se projeter dans votre avenir
Car si je ne bande pas pour vous, je sais alors que je vous oublie
Je sais des poèmes très cruels, et aussi des lumières incroyables
Mais la plus cruelle des réalités, celle là, elle nous rattrape tous