Le corps du désir
Le corps du désir, il commence par une caresse légère sur sa joue,
Et avec le sourire donné en réponse, cela pour cette confiance qui se noue,
Ce début, il n'est toujours que l'approche de l'amie que l'on aime.
Parfois ces petits riens sont la condition de ce bonheur lui-même,
On se tient par la main et puis on se promet de vivre, l'un avec l'autre.
Quelques fois je le sais! Une lumière s'allume dans les yeux, un nouvel astre.
Les autres qui sont avec nous, ils cessent d'exister, il y a nous deux et rien.
Nos cœurs battent plus vite, ils savent déjà son rythme et tout son bien.
Nous passons des nuits, où nous rêvons de l'autre et nous faisons l'amour,
Quoiqu'aux petits matins, nous nous retrouvons tout seul, quand pointe le jour.
Nos désirs sont si forts et nos vies sont si pleines de cet autre, celui qui est notre vie.
Selon nos visites et nos disponibilités, nous nous parlons avec de la fièvre,
D'un désir qui est de plus en plus fort, nous écrivons alors un poème plutôt mièvre,
Et un jour, nous décidons enfin d'aller tous les deux ensembles, au bout de notre envie.