Douce langueur des rythmes de l’automne,
Les feuilles mortes tombent, monotones.
Et pourtant dans leur chute infinie,
Elles forment un ballet Opéra de Paris.
Les couleurs chatoyantes chatouillent le regard,
L’humus au travail taquine les narines.
La douce chaleur envahit nos corps qui s’égarent
La fraîcheur atténue les flèches assassines
Cette planante ronde des sens émeut et emprisonne
Tout cœur alangui qui surpasse les hormones
L’esprit tourbillonne en cercles incessants,
Laissant vagabonder ses désirs indécents.
Ce paradis accueille en son sein les amants,
Les couples se promènent, leur bonheur apparent.
Le feu des arbres captent la lumière de l’amour,
Avant la déchéance et le compte à rebours.
L’hiver impatient, suivant le temps accourt
Et chasse l’automne à un autre carrefour.
Le cycle des saisons s’enchaîne et recommence
Reprenant tous les ans son inlassable danse.
Le blanc et pur hiver laisse place au printemps,
Il a fait table rase pour préparer le terrain
A la renaissance et aux fruits de demain.
Et ainsi va le monde, tout se tient par la main.
Le cycle des saisons s’enchaîne et recommence
Comme la vie s’élance sous son influence
Et nous fait évoluer, en toute inconscience.