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Quand la raison prend ce reflet inattendu
D’implorer le destin
Ah ! Que le supplice du long silence ému
Peine le jour sans fin !
Le vertige d’amour crée l’absence absolue
Qui s’agite poussière
Et la fenêtre du cœur ne voit que l’âme nue ;
Impalpable lumière !
Singulier étonnement d’un éther transpirant,
Voyage en l’univers !
Trésor ancré du temps qui fait l’air survivant
Aux lacets d’un hier.
Ah ! Poète des sens ! Tu touches l’heure ainsi
Ombre et peur des fonds requins
Mais ta plume d’essence trempe l’encre qui
Tournoie et germe refrains.
Au chant vivant de son trait, ton cœur boit et livre
La clef du temps perdu ;
Aux déliés du mot tendre, la douleur ivre
S’éparpille au ciel nu….
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