6 réponses à ce sujet

[Yiliana Feti'a]

Il y a ces soirs où je me sens tellement seule, que je n'ai même

pas l'impression de me tenir compagnie à moi-même. Mon être

se vide en entier de mon enveloppe corporelle, comme un verre

d'eau retourné. Je suis la peau morte d'un serpent qui a mué.

Je suis sans consistance à l'intérieur, j'n'ai même plus mal, je me meurs. 

 

 

 

Et puis il y a ces soirs où j'aimerais juste te sentir

contre moi, m'endormir dans tes bras. Un point c'est toi.

 

 

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[ARTVIC]

Une envie d'amour, une envie d'aimer.
Belle déclaration ! Et j'espère qu'il le sait!
Ou ta tristesse va me bouleverser...
Et cette absence me consumer ...

Vous aimez écrire des mots pour former un poème .
C'est parfois une des meilleures façons pour libérer sa peine.
Rien n'est plus merveilleux au monde que de rencontrer des gens
Ou de sentir le vent sur sa peau, ou de regarder simplement l'océan ...

[serioscal]

J'aime beaucoup les premières lignes, puis le propos s'affaiblit. Le jeu de mots de la fin ne m'aurait pas gêné dans le titre mais en fin de poème, il me laisse sur ma faim.

Mais la première partie est vraiment très forte.

[M. de Saint-Michel]

Forte évocation de la solitude intérieure qui semble nous aspirer...

[Yiliana Feti'a]

J'adhère à ton propos Serioscal, c'est vrai que la fin fait un peu pauvre.

 

Mais j'ai écrit avec le coeur, j'ai écrit ça en 2 minutes à tout casser, en mémo sur mon téléphone (c'est pour dire). C'était juste de manière brute ce que j'avais dans le coeur. Quand j'aurai le courage de revenir dessus, alors ça méritera sûrement une retouche ! Mais pour l'instant je m'en contente, parce que c'est "vrai".

[serioscal]

Oui, c'est comme en cuisin. Il faut laisser reposer.

[Cyraknow]

Terrible évocation de solitude, forte, poignante et belle.

Merci de ce partage douloureux .