Les lutins de la nuit
Les yeux fermés, j'attendais,
Ce sommeil qui m'évitait.
L'esprit gambadant,
Dans des rêves d'enfant.
C'est qu'ils étaient nombreux,
Tous ces petits êtres heureux,
A courir sur mon oreiller.
Parcourant ma pensée,
Ne pouvant les compter,
Je les fis chanter.
Dans cette plaine éclairée,
Que seule la lune connaissait.
Un à un ils vinrent chanter,
Puis, allèrent se ranger,
Dans le placard à balais,
Où je pouvais les oublier.
Quand toute la troupe fut passée,
J'étais bien fatigué,
Remontant mon édredon, où j'enfonçais mes oreilles,
Pour ne plus entendre leurs conseils.
Les yeux piquants de sommeil,
Un coq m'annonça l'arrivée du soleil.
Je me retournais et je m'endormis ,
La nuit était finie.
LM 18/01/2004