Merveilleux temps ! Tu luis au lac,
Baignant mon cœur aux frais murmures,
Flots tranquilles, ondes si pures
Qui de verts bleus font l'entrelac…
Tes eaux apaisent mon attente,
Comblant l’ennui de ce temps long :
Temps de l’amour en abandon
Qui se consume et me tourmente.
N’est-il point dit que les douleurs
Aiment confier à l’ineffable
Les nostalgies du cœur affable ?
N’es-tu point là, pour la douceur ?
Car sous ton vent glisse la barque,
Ridant l’éclat de tes reflets,
Car sous ton ciel, l’œil aux aguets
Repère tout du rai qui arque…
Arc en eau qui trace ses ronds !
Ronds purs de l’eau qui renouvelle !
Plaisirs flottants et temps d‘ombrelle
Sur l’espace de tes frissons…
dimanche 29 juin 2014 ; 17 heures 27