Le cliquetis de la pluie sur les vitres
De ma fenêtre pénètre mon esprit
Il rêve a son jardin qui ne lui sourit
Tant la rêche monotonie est sinistre
La rose d'amour attristée pleure
Pliée sous le poids de tant d'effort
Elle courbe la tête, agonie de son port
Quand ses pétales ruissèlent , pluie de fleurs
Le chrysanthème vivace est vaillant
Il se consacre au temps de cette misère
Les larmes sont pluie pour cacher l'amère
De ces souvenirs de l'amour mendiant
Les oiseaux jolis ne roucoulent plus romance
Ils cachent leurs ailles sous la pudeur
De la fragilité de leur envol déserteur
D'une faim qui confisque amour d'abondance
Et mon jardin oublie toute ces mains ouvrières
Qui savent chaque jour aux quatre saisons
Venir lui conter douceur de leur passion
Pour embellir sa toison de plantes vivrières
Mais là il sommeille dans le lit humide
A trop boire l'eau d'amour de la belle vie
Elle martyrise son souci d'être l'ami réjoui
Pour celui qui le veille comme un danaïde
☼ŦC