Rumeurs… De guerres et de paix
J'entends, j'entends! Oui! Dans les soirs et les nuits
Des bruits de ceux qui me demandent le pourquoi
De toutes les choses qui sont, je vous dis ! Moi! Cela m'ennuie
Il n'y aucune raison que pour eux, moi petit homme, j'écrive la loi
Moi! Calmement! Je médite toujours un incertain entre-deux
Entre tout ce qui nous est souhaitable et ce tout le possible
Je me dis parfois! Non moi! Je ne suis pas un de ces dieux
Et j'entends dans mes nuits blanche, toute cette plainte terrible
Je sais mes limites, je sais aussi de ces possibles surprenants
Je sais sept milliards d'humains qui sont encore des enfants
Et la nuit cette rumeur, elle me demande, de changer la donne
Je suis fragile, je sais aussi toute la vie, qui nous abandonne
Je songe à la mort bien réelle, celle qui rançonne la vie
Et je me dis sans pleurer, ni violence, une douceur infinie
Pour mille milliards de dollars… Que peut-on faire et que dire?
Je sais une Amérique folle, celle qui fit sa guerre et bien pire
La guerre qui fut engagée contre Ben Laden et son attentat
Elle fit plus de mal à l'Amérique, pour le vrai et juste débat
La guerre de civilisation… Celle là est devenue une réalité folle
Pour les industries d'armement et tous les lobbies du pétrole
Je songe depuis longtemps à cette histoire d'Apocalypse
Désolés messieurs Bush et Ben Laden mais votre collapse
C'est un pétrole, qui de nos jours, il est vraiment très bas
Pour nous ce n'est pas grave, mais pour vous quelques tracas
Dans ma nuit je songe à ce monde et à tous ses mensonges
Je ne sais quoi faire! Parfois je me dis, il faut changer tout ça!
Mais je vois que quelques réalités banales, elles règlent ce barda
Agir ou ne pas agir ? La nuit, des voix s'insinuent, dans mes songes
Plus je vieillis et plus j'accepte ma décrépitude, toute ma fragilité
Je sais des vérités fortes, je sais la vie, je sais aussi cette humanité
Je me moque, de cette idée d'imposer et eux ils me le reprochent
La nuit, eux ils rêvent d'un empire et de ces cadavres qui marchent
La douceur, qui est donnée comme une protection face à la violence
Il y a dans toutes les idées d'apocalypse, c'est une vraie démence
L'horreur c'est d'accepter cette idée toute folle, de la juste guerre
La seule qui soit permise, c'est encore celle de sauver notre Terre